Outilthèque de la FCPPF
Détail de l'éditeur
BePax |
Documents disponibles chez cet éditeur (6)



Titre : Antisémitisme : quand la logique antisystème réactive les anciens schémas Type de document : texte imprimé Auteurs : Benjamin PELTIER, Auteur Editeur : BePax Importance : 35 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : La question de l’antisémitisme est
incontestablement une question dif-
ficile à aborder. Un élément qui m’a frappé
depuis que je suis amené à travailler sur
ce sujet dans le cadre professionnel, c’est
à quel point il suscite le malaise. Dans les
milieux progressistes et antiracistes dans
lesquels notre travail associatif évolue, l’an-
tisémitisme est probablement un des plus
gros angles morts existants. Un élément
qui me marque notamment c’est que c’est
un des seuls “types de racisme” qui, quand
il est abordé en formation ou en animation,
suscite quasi exclusivement de la part du
public des exemples tendant à finalement
justifier une méfiance ‘légitime’ vis-à-vis
des Juifs. L’émergence d’un discours de
type conspirationniste sur le net et via
certaines plateformes à large diffusion, ont
permis d’alimenter ce discours de la suspi-
cion. Il y a là quelque chose de particulier.
La chercheuse suisse Myriam Eser Davolio
avait été chargée par les pouvoirs publics
de son pays de mettre au point des pro-
grammes de lutte contre le racisme dont
on pourrait évaluer et quantifier l’impact
sur le public cible. Elle a ainsi mis au point
un protocole avec des groupes test (des
jeunes de la fin du secondaire) dont elle
a quantifié le degré de préjugés racistes
avant le processus via un questionnaire.
Le même échantillon a été réinterrogé un an
plus tard pour évaluer l’impact. Le résultat
pose question : les différentes formations,
animations, visites, rencontres proposées
aux jeunes pendant un an ont sensiblement
fait diminuer la xénophobie et le racisme au
sein du groupe test à une exception près :
les préjugés antisémites et révisionnistes
ont eux augmenté 1. Il y aurait beaucoup à
dire sur ce sujet et sur l’article de Myriam
Eser Davolio, mais je le mentionne surtout
ici pour souligner deux éléments : d’une
part l’existence réel d’un antisémitisme qui
s’ignore dans nos sociétés et d’autre part
l’inadéquation des discours antiracistes
‘traditionnels’ pour l’adresser.Antisémitisme : quand la logique antisystème réactive les anciens schémas [texte imprimé] / Benjamin PELTIER, Auteur . - BePax, [s.d.] . - 35 p.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : La question de l’antisémitisme est
incontestablement une question dif-
ficile à aborder. Un élément qui m’a frappé
depuis que je suis amené à travailler sur
ce sujet dans le cadre professionnel, c’est
à quel point il suscite le malaise. Dans les
milieux progressistes et antiracistes dans
lesquels notre travail associatif évolue, l’an-
tisémitisme est probablement un des plus
gros angles morts existants. Un élément
qui me marque notamment c’est que c’est
un des seuls “types de racisme” qui, quand
il est abordé en formation ou en animation,
suscite quasi exclusivement de la part du
public des exemples tendant à finalement
justifier une méfiance ‘légitime’ vis-à-vis
des Juifs. L’émergence d’un discours de
type conspirationniste sur le net et via
certaines plateformes à large diffusion, ont
permis d’alimenter ce discours de la suspi-
cion. Il y a là quelque chose de particulier.
La chercheuse suisse Myriam Eser Davolio
avait été chargée par les pouvoirs publics
de son pays de mettre au point des pro-
grammes de lutte contre le racisme dont
on pourrait évaluer et quantifier l’impact
sur le public cible. Elle a ainsi mis au point
un protocole avec des groupes test (des
jeunes de la fin du secondaire) dont elle
a quantifié le degré de préjugés racistes
avant le processus via un questionnaire.
Le même échantillon a été réinterrogé un an
plus tard pour évaluer l’impact. Le résultat
pose question : les différentes formations,
animations, visites, rencontres proposées
aux jeunes pendant un an ont sensiblement
fait diminuer la xénophobie et le racisme au
sein du groupe test à une exception près :
les préjugés antisémites et révisionnistes
ont eux augmenté 1. Il y aurait beaucoup à
dire sur ce sujet et sur l’article de Myriam
Eser Davolio, mais je le mentionne surtout
ici pour souligner deux éléments : d’une
part l’existence réel d’un antisémitisme qui
s’ignore dans nos sociétés et d’autre part
l’inadéquation des discours antiracistes
‘traditionnels’ pour l’adresser.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FCPPF000000000167 004-1 PEL Livres / Brochures Bibliothèque interne Documentaires Disponible
Titre : Communautarisme : : l’accusation à géométrie variable Type de document : texte imprimé Auteurs : BePax, Auteur Editeur : BePax Importance : 15 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : La lutte antiraciste contemporaine s’ancre, en opposition avec les années 80-90, non plus dans un antiracisme moral mais dans la dénonciation d’un racisme d’origine structurelle, qui dépasse l’intention des acteurs individuels et qui s’ancre dans la demande de droits égaux pour tous de la part des concerné·e·s. Cette nouvelle approche, basée d’abord sur l’écoute des concerné·e·s, ne plaît pas à tout le monde. Accepter de perdre ses privilèges est un processus douloureux auquel certains refusent de céder. Un moyen de défense efficace est de semer le doute sur la légitimité de la nouvelle méthode. Ainsi, des personnes issues d’une minorité discriminée qui se rassemblent pour défendre leurs droits deviennent des personnes coupables de “communautarisme” rompant avec l’idéal de l’ “universalisme”.
Communautarisme : : l’accusation à géométrie variable [texte imprimé] / BePax, Auteur . - BePax, [s.d.] . - 15 p.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : La lutte antiraciste contemporaine s’ancre, en opposition avec les années 80-90, non plus dans un antiracisme moral mais dans la dénonciation d’un racisme d’origine structurelle, qui dépasse l’intention des acteurs individuels et qui s’ancre dans la demande de droits égaux pour tous de la part des concerné·e·s. Cette nouvelle approche, basée d’abord sur l’écoute des concerné·e·s, ne plaît pas à tout le monde. Accepter de perdre ses privilèges est un processus douloureux auquel certains refusent de céder. Un moyen de défense efficace est de semer le doute sur la légitimité de la nouvelle méthode. Ainsi, des personnes issues d’une minorité discriminée qui se rassemblent pour défendre leurs droits deviennent des personnes coupables de “communautarisme” rompant avec l’idéal de l’ “universalisme”.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FCPPF000000000162 004-1 BEP Livres / Brochures Bibliothèque interne Documentaires Disponible
Titre : Discrimination, charge et trauma racial : : la santé mentale à l’épreuve du racisme quotidien Type de document : texte imprimé Auteurs : BePax, Auteur Editeur : BePax Importance : 19 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : Alors que l’anti-racisme lutte contre des forces produisant la hiérarchisation, l’exclusion pour faire advenir des sociétés plus égalitaires, on lui reproche des formes de séparatisme. Pourtant, la simple prise de parole publique par des personnes impactées par le racisme les expose à un déchaînement de violence qui, les prive de leur droit à la parole, mais efface également leur vécu.
En dénonçant les inégalités, l’anti-racisme – comme courant de pensée et mouvement social – remet en cause un des fondements de l’organisation sociale. Ce qui le condamne à être relégué à la marge du débat public au prétexte de sa radicalité et de multiples manques (d’objectivité, de maturité, de modération) imputés aux personnes impactées par le racisme voulant prendre part dans un débat qui les concerne.
Ce numéro du Signe des temps se veut une modeste contribution à renverser ce mécanisme en mettant en lumière les effets quotidiens du racisme sur les personnes racisées, leurs rapports aux autres et à leur propre corps.
Démarrant avec le très riche article de Hassina Semah, qui décline le concept de “colonialité” dans ses dimensions historique, systémique, interindividuelle et subjective, nous recouvrerons la mémoire d’un passé encore bien présent. Par le biais d’un monde militant qui se projette comme porteur de progrès social, elle montre la persistance de traces laissées par la période coloniale sur les relations entre des militantes féministes en Belgique.
Le numéro se poursuit par les contributions, saisissantes et éclairantes, de Emmanuelle Nsunda et Estelle Depris. Leurs textes prolongent la description des mécanismes d’exclusion à partir du monde professionnel et au-delà en se basant sur des témoignages et des entretiens approfondis. Elles décrivent avec acuité les ressorts psychiques à travers lesquels opère l’emprise du racisme sur les corps racisés, pour démontrer leur impact néfaste sur leur santé mentale.
Ainsi, Emmanuelle Nsunda nous conscientise sur l’effet cumulatif et démultiplicateur des discriminations et de la “charge raciale” comme charge mentale spécifique sur le vécu de femmes noires au travail. À travers les deux cas qu’elle analyse, elle pointe une condition collective : celle d’une surexposition à des risques psycho-sociaux pour les travailleuses issues de minorités.
Estelle Depris, quant à elle, s’ancre dans le concept de “trauma racial” pour illustrer les effets concrets du racisme dans la manière dont il marque les vécus, les émotions et les comportements des personnes racisées. La charge raciale prend ici la forme d’une peur anticipant ou rejouant la violence et conduisant à l’intériorisation d’une vulnérabilité sociale et physique spécifique en tant que personne racisée.
L’anti-racisme s’attaque souvent aux mots car ils fabriquent notre réalité et cadrent nos actions. En les prononçant, les remettant en question ou en en inventant de nouveaux, les chercheur·se·s et militant·e·s entendent détruire les barrières qui nous empêchent de nous voir et de nous entendre, et d’habiter un monde commun, forcément pluriversel.
Dans ce numéro, la problématique de la santé mentale – déclinée autour des concepts de discrimination, charge et trauma racial – donne à voir combien la violence raciste déchire le corps collectif. Ainsi, ces personnes contribuent à la marche collective vers un horizon de paix et de justice sociale, en s’attaquant aux structures oppressives et aux foyers de violence qui les reproduisent dans notre société.
Bonne lecture !
Discrimination, charge et trauma racial : : la santé mentale à l’épreuve du racisme quotidien [texte imprimé] / BePax, Auteur . - BePax, [s.d.] . - 19 p.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : Alors que l’anti-racisme lutte contre des forces produisant la hiérarchisation, l’exclusion pour faire advenir des sociétés plus égalitaires, on lui reproche des formes de séparatisme. Pourtant, la simple prise de parole publique par des personnes impactées par le racisme les expose à un déchaînement de violence qui, les prive de leur droit à la parole, mais efface également leur vécu.
En dénonçant les inégalités, l’anti-racisme – comme courant de pensée et mouvement social – remet en cause un des fondements de l’organisation sociale. Ce qui le condamne à être relégué à la marge du débat public au prétexte de sa radicalité et de multiples manques (d’objectivité, de maturité, de modération) imputés aux personnes impactées par le racisme voulant prendre part dans un débat qui les concerne.
Ce numéro du Signe des temps se veut une modeste contribution à renverser ce mécanisme en mettant en lumière les effets quotidiens du racisme sur les personnes racisées, leurs rapports aux autres et à leur propre corps.
Démarrant avec le très riche article de Hassina Semah, qui décline le concept de “colonialité” dans ses dimensions historique, systémique, interindividuelle et subjective, nous recouvrerons la mémoire d’un passé encore bien présent. Par le biais d’un monde militant qui se projette comme porteur de progrès social, elle montre la persistance de traces laissées par la période coloniale sur les relations entre des militantes féministes en Belgique.
Le numéro se poursuit par les contributions, saisissantes et éclairantes, de Emmanuelle Nsunda et Estelle Depris. Leurs textes prolongent la description des mécanismes d’exclusion à partir du monde professionnel et au-delà en se basant sur des témoignages et des entretiens approfondis. Elles décrivent avec acuité les ressorts psychiques à travers lesquels opère l’emprise du racisme sur les corps racisés, pour démontrer leur impact néfaste sur leur santé mentale.
Ainsi, Emmanuelle Nsunda nous conscientise sur l’effet cumulatif et démultiplicateur des discriminations et de la “charge raciale” comme charge mentale spécifique sur le vécu de femmes noires au travail. À travers les deux cas qu’elle analyse, elle pointe une condition collective : celle d’une surexposition à des risques psycho-sociaux pour les travailleuses issues de minorités.
Estelle Depris, quant à elle, s’ancre dans le concept de “trauma racial” pour illustrer les effets concrets du racisme dans la manière dont il marque les vécus, les émotions et les comportements des personnes racisées. La charge raciale prend ici la forme d’une peur anticipant ou rejouant la violence et conduisant à l’intériorisation d’une vulnérabilité sociale et physique spécifique en tant que personne racisée.
L’anti-racisme s’attaque souvent aux mots car ils fabriquent notre réalité et cadrent nos actions. En les prononçant, les remettant en question ou en en inventant de nouveaux, les chercheur·se·s et militant·e·s entendent détruire les barrières qui nous empêchent de nous voir et de nous entendre, et d’habiter un monde commun, forcément pluriversel.
Dans ce numéro, la problématique de la santé mentale – déclinée autour des concepts de discrimination, charge et trauma racial – donne à voir combien la violence raciste déchire le corps collectif. Ainsi, ces personnes contribuent à la marche collective vers un horizon de paix et de justice sociale, en s’attaquant aux structures oppressives et aux foyers de violence qui les reproduisent dans notre société.
Bonne lecture !
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FCPPF000000000163 004-1 BEP Livres / Brochures Bibliothèque interne Documentaires Disponible
Titre : Être blanc-he : le confort de l'ignorance : racisme et identités blanches Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas ROUSSEAU, Auteur Editeur : BePax Importance : 71 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : C’est quoi être blanc·he, ici et aujourd’hui ? C’est une question que nous ne nous sommes généralement jamais posée. Ce nous, ce sont les personnes blanches progressistes, celles et ceux qui travaillent dans des secteurs financés en lien avec l’interculturalité.
Sur base d’entretiens individuels et de formations réalisés ces deux dernières années, nous avons questionné les perceptions de ce groupe social concernant le racisme et la blanchité. Un constat qui ressort est celui d’une profonde méconnaissance qui, si elle semble induite par la socialisation, n’en est pas moins résistante et structurellement entretenue. En dépit des bonnes intentions, ce que nous cherchons également, c’est de pouvoir continuer à jouir du confort de l’ignorance. Mais à quel prix ?
Sans renvoyer à une quelconque essence ou réalité biologique, ce travail associatif invite à nommer cette norme impensée qu’est la blanchité et à envisager la manière dont elle structure les rapports sociaux. Il y a urgence, parce que dans nos organisations mainstream, ne pas se poser ces questions, c’est reproduire inévitablement des violences racistes, tant dans les interactions interindividuelles que dans les pratiques institutionnelles.
Concrètement, dans une première partie, nous reviendrons très brièvement sur le concept de blanchité, son histoire et les questionnements qu’il soulève. Ensuite, sur base des observations lors des formations et entretiens, nous nous intéresserons à ce groupe des personnes blanches progressistes, en particulier en ce qui concerne nos perceptions du racisme et notre conscience de notre blanchité. Dans une troisième partie, nous reviendrons sur la manière dont nous réagissons lorsque nous sommes, collectivement ou en tant qu’individus, remis·e·s en cause dans nos perceptions du racisme ou confronté·e·s à notre appartenance raciale. Nous verrons que des schémas très prévisibles et récurrents sont observables, et interrogerons leur fonction sociale. Avant de conclure, nous reviendrons sur le lien entre une ignorance structurellement entretenue et la perpétuation du système raciste. Nous laisserons ensuite la plume à Betel Mabille, chargée de formation chez BePax et militante afro-féministe, pour une postface sur les allié·e·s blanc·he·s de la lutte antiraciste.Être blanc-he : le confort de l'ignorance : racisme et identités blanches [texte imprimé] / Nicolas ROUSSEAU, Auteur . - BePax, [s.d.] . - 71 p.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : C’est quoi être blanc·he, ici et aujourd’hui ? C’est une question que nous ne nous sommes généralement jamais posée. Ce nous, ce sont les personnes blanches progressistes, celles et ceux qui travaillent dans des secteurs financés en lien avec l’interculturalité.
Sur base d’entretiens individuels et de formations réalisés ces deux dernières années, nous avons questionné les perceptions de ce groupe social concernant le racisme et la blanchité. Un constat qui ressort est celui d’une profonde méconnaissance qui, si elle semble induite par la socialisation, n’en est pas moins résistante et structurellement entretenue. En dépit des bonnes intentions, ce que nous cherchons également, c’est de pouvoir continuer à jouir du confort de l’ignorance. Mais à quel prix ?
Sans renvoyer à une quelconque essence ou réalité biologique, ce travail associatif invite à nommer cette norme impensée qu’est la blanchité et à envisager la manière dont elle structure les rapports sociaux. Il y a urgence, parce que dans nos organisations mainstream, ne pas se poser ces questions, c’est reproduire inévitablement des violences racistes, tant dans les interactions interindividuelles que dans les pratiques institutionnelles.
Concrètement, dans une première partie, nous reviendrons très brièvement sur le concept de blanchité, son histoire et les questionnements qu’il soulève. Ensuite, sur base des observations lors des formations et entretiens, nous nous intéresserons à ce groupe des personnes blanches progressistes, en particulier en ce qui concerne nos perceptions du racisme et notre conscience de notre blanchité. Dans une troisième partie, nous reviendrons sur la manière dont nous réagissons lorsque nous sommes, collectivement ou en tant qu’individus, remis·e·s en cause dans nos perceptions du racisme ou confronté·e·s à notre appartenance raciale. Nous verrons que des schémas très prévisibles et récurrents sont observables, et interrogerons leur fonction sociale. Avant de conclure, nous reviendrons sur le lien entre une ignorance structurellement entretenue et la perpétuation du système raciste. Nous laisserons ensuite la plume à Betel Mabille, chargée de formation chez BePax et militante afro-féministe, pour une postface sur les allié·e·s blanc·he·s de la lutte antiraciste.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FCPPF000000000168 004-1 ROU Livres / Brochures Bibliothèque interne Documentaires Disponible
Titre : Grand remplacement ou grand fantasme ? : Des réponses pour déconstruire Type de document : texte imprimé Auteurs : BePax, Auteur Editeur : BePax Importance : 42 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : “Ils sont partout!”, “On nous musulmanise!”, “Rendez-nous notre Père Fouettard!”, autant de manifestations du fantasme d'un remplacement des populations blanches européennes par des populations dites “étrangères”.
En reliant des changements sociétaux des plus divers, les théories d’un grand remplacement offrent une explication peu scientifique, réductrice et naïve, aux évolutions de la société européenne, mais accessible à tous et toutes. Pourtant, ce grand remplacement reste au stade de fantasme, soit au stade d’une vision imaginaire et imaginée du réel, structurée en un scénario simple, révélant la facette islamophobe et raciste de ses partisan·e·s.
Cette étude propose d’aborder le fantasme du “grand remplacement” de façon pédagogique à travers une série de 13 chapitres courts abordant séparément ces différentes situations avancées comme “preuves” d’un remplacement démographique. D’autres situations trouveraient certainement leur place dans cette étude mais par soucis de lisibilité et de longueur, nous avons opté pour les propos qui nous semblaient les plus répandus. Ces courtes analyses apportent autant d’éléments permettant de déconstruire, pas à pas, l’idée d’une disparition des populations européennes au profit de populations étrangères.
Tout au long de cet ouvrage, la parole est laissée à différent·e·s intervenant·e·s, chercheures·euses, militant·e·s, acteurs·trices du monde associatif ou du secteur marchand, s’exprimant sur des sujets précis au cours d’entretiens individuels. Les points de vue de Corinne Torrekens, Ghaliya Djelloul, Fatima Llouch, Michael Privot, Caroline Sägesser, Thomas Peeters, Mireille Tsheusi-Robert, Benoît Remiche et Jean-François Grégoire se croisent, convergent ou divergent, et permettent d’amener plus de complexité et d’ampleur à ce travail.
Cette étude se lit comme un manuel de déconstruction, argument après argument, offrant aux lecteur·trice·s des pistes de compréhension et des réponses à mobiliser face aux tenants de telles théories fantasmées.
Publics cibles
Ce manuel s’adresse à toute personne curieuse d’apprendre et de mieux cerner ce qu’on entend par « théorie du grand remplacement ». Et toute personne désireuse d’acquérir des connaissances pour répondre aux tenants de discours remplacistes.
Son aspect didactique en fait un manuel utilisable auprès de différents publics (notamment le public jeune, à partir des secondaires) mais aussi tout public séduit par l’idée d’un remplacement démographique.Note de contenu : Table des matières
AVANT-PROPOS
“ILS SONT PARTOUT !”
La question des chiffres
Comment expliquer cet écart entre la perception de la réalité et la réalité elle-même ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
DES QUARTIERS MUSULMANS À BRUXELLES ?
Le “croissant pauvre”
Pourquoi une telle densité de population ?
Pourquoi une concentration musulmane dans le “croissant pauvre” ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
REMPLACÉ·E·S PAR LA NATALITÉ ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
DIS-MOI COMMENT TU T’APPELLES, JE PRÉDIRAI LE “GRAND REMPLACEMENT”
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
UNE ÉCLOSION DE MOSQUÉES ?
Les mosquées, des lieux de radicalisation ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
S’EN PRENDRE AUX CHRÉTIEN·NE·S D’EUROPE ?
De quel vandalisme parle-t-on ?
Une moindre tolérance des populations musulmanes ?
Des musulmans anti-chrétiens ?
Un traitement inégal ? Oui, mais en faveur de la communauté catholique.
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
LA CROIX DE SAINT-NICOLAS, VACANCES SCOLAIRES, PLAISIRS D’HIVERS, … LES TRADITIONS S’ENVOLENT ?
La Croix de Saint-Nicolas
Noms des vacances scolaires
Sapin de Noël
Marché de Noël
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
RENDEZ-NOUS PÈRE FOUETTARD !
Le point de vue de Mireille Tsheusi-Robert, fondatrice de Bamko
QUAND “LE TERROIR” REÇOIT LE LABEL HALAL
Le marché halal, un marché lucratif.
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
DES MIGRANTS EN MASSE ?
D’où viennent ces images de migrant·e·s regroupé·e·s aux frontières ?
L’ÉMERGENCE DE L’”ISLAMOLUCIDITÉ”…
L’antiracisme
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
L’islamologie comme soft-power ?
Le point de vue de Benoît Remiche, directeur de Tempora
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
12 LITTÉRATURE REMPLACISTE, POURQUOI PLAÎT-ELLE TANT ?
Extraits : Le camp des saints
Extraits du livre “Soumission”
Extrait de “2084. La fin du monde”
Pourquoi les romans d’anticipation teintés d’islamophobie plaisent autant ?
Le point de vue de Jean-François Grégoire, prêtre et docteur en philologie
EN GUISE DE CONCLUSIONGrand remplacement ou grand fantasme ? : Des réponses pour déconstruire [texte imprimé] / BePax, Auteur . - BePax, [s.d.] . - 42 p.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : “Ils sont partout!”, “On nous musulmanise!”, “Rendez-nous notre Père Fouettard!”, autant de manifestations du fantasme d'un remplacement des populations blanches européennes par des populations dites “étrangères”.
En reliant des changements sociétaux des plus divers, les théories d’un grand remplacement offrent une explication peu scientifique, réductrice et naïve, aux évolutions de la société européenne, mais accessible à tous et toutes. Pourtant, ce grand remplacement reste au stade de fantasme, soit au stade d’une vision imaginaire et imaginée du réel, structurée en un scénario simple, révélant la facette islamophobe et raciste de ses partisan·e·s.
Cette étude propose d’aborder le fantasme du “grand remplacement” de façon pédagogique à travers une série de 13 chapitres courts abordant séparément ces différentes situations avancées comme “preuves” d’un remplacement démographique. D’autres situations trouveraient certainement leur place dans cette étude mais par soucis de lisibilité et de longueur, nous avons opté pour les propos qui nous semblaient les plus répandus. Ces courtes analyses apportent autant d’éléments permettant de déconstruire, pas à pas, l’idée d’une disparition des populations européennes au profit de populations étrangères.
Tout au long de cet ouvrage, la parole est laissée à différent·e·s intervenant·e·s, chercheures·euses, militant·e·s, acteurs·trices du monde associatif ou du secteur marchand, s’exprimant sur des sujets précis au cours d’entretiens individuels. Les points de vue de Corinne Torrekens, Ghaliya Djelloul, Fatima Llouch, Michael Privot, Caroline Sägesser, Thomas Peeters, Mireille Tsheusi-Robert, Benoît Remiche et Jean-François Grégoire se croisent, convergent ou divergent, et permettent d’amener plus de complexité et d’ampleur à ce travail.
Cette étude se lit comme un manuel de déconstruction, argument après argument, offrant aux lecteur·trice·s des pistes de compréhension et des réponses à mobiliser face aux tenants de telles théories fantasmées.
Publics cibles
Ce manuel s’adresse à toute personne curieuse d’apprendre et de mieux cerner ce qu’on entend par « théorie du grand remplacement ». Et toute personne désireuse d’acquérir des connaissances pour répondre aux tenants de discours remplacistes.
Son aspect didactique en fait un manuel utilisable auprès de différents publics (notamment le public jeune, à partir des secondaires) mais aussi tout public séduit par l’idée d’un remplacement démographique.Note de contenu : Table des matières
AVANT-PROPOS
“ILS SONT PARTOUT !”
La question des chiffres
Comment expliquer cet écart entre la perception de la réalité et la réalité elle-même ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
DES QUARTIERS MUSULMANS À BRUXELLES ?
Le “croissant pauvre”
Pourquoi une telle densité de population ?
Pourquoi une concentration musulmane dans le “croissant pauvre” ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
REMPLACÉ·E·S PAR LA NATALITÉ ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
DIS-MOI COMMENT TU T’APPELLES, JE PRÉDIRAI LE “GRAND REMPLACEMENT”
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
UNE ÉCLOSION DE MOSQUÉES ?
Les mosquées, des lieux de radicalisation ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
S’EN PRENDRE AUX CHRÉTIEN·NE·S D’EUROPE ?
De quel vandalisme parle-t-on ?
Une moindre tolérance des populations musulmanes ?
Des musulmans anti-chrétiens ?
Un traitement inégal ? Oui, mais en faveur de la communauté catholique.
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
LA CROIX DE SAINT-NICOLAS, VACANCES SCOLAIRES, PLAISIRS D’HIVERS, … LES TRADITIONS S’ENVOLENT ?
La Croix de Saint-Nicolas
Noms des vacances scolaires
Sapin de Noël
Marché de Noël
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
RENDEZ-NOUS PÈRE FOUETTARD !
Le point de vue de Mireille Tsheusi-Robert, fondatrice de Bamko
QUAND “LE TERROIR” REÇOIT LE LABEL HALAL
Le marché halal, un marché lucratif.
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
DES MIGRANTS EN MASSE ?
D’où viennent ces images de migrant·e·s regroupé·e·s aux frontières ?
L’ÉMERGENCE DE L’”ISLAMOLUCIDITÉ”…
L’antiracisme
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
L’islamologie comme soft-power ?
Le point de vue de Benoît Remiche, directeur de Tempora
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
12 LITTÉRATURE REMPLACISTE, POURQUOI PLAÎT-ELLE TANT ?
Extraits : Le camp des saints
Extraits du livre “Soumission”
Extrait de “2084. La fin du monde”
Pourquoi les romans d’anticipation teintés d’islamophobie plaisent autant ?
Le point de vue de Jean-François Grégoire, prêtre et docteur en philologie
EN GUISE DE CONCLUSIONExemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FCPPF000000000161 004-1 BEP Livres / Brochures Bibliothèque interne Documentaires Disponible Permalink