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Titre : Communautarisme : : l’accusation à géométrie variable Type de document : texte imprimé Auteurs : BePax, Auteur Editeur : BePax Importance : 15 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : La lutte antiraciste contemporaine s’ancre, en opposition avec les années 80-90, non plus dans un antiracisme moral mais dans la dénonciation d’un racisme d’origine structurelle, qui dépasse l’intention des acteurs individuels et qui s’ancre dans la demande de droits égaux pour tous de la part des concerné·e·s. Cette nouvelle approche, basée d’abord sur l’écoute des concerné·e·s, ne plaît pas à tout le monde. Accepter de perdre ses privilèges est un processus douloureux auquel certains refusent de céder. Un moyen de défense efficace est de semer le doute sur la légitimité de la nouvelle méthode. Ainsi, des personnes issues d’une minorité discriminée qui se rassemblent pour défendre leurs droits deviennent des personnes coupables de “communautarisme” rompant avec l’idéal de l’ “universalisme”.
Communautarisme : : l’accusation à géométrie variable [texte imprimé] / BePax, Auteur . - BePax, [s.d.] . - 15 p.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : La lutte antiraciste contemporaine s’ancre, en opposition avec les années 80-90, non plus dans un antiracisme moral mais dans la dénonciation d’un racisme d’origine structurelle, qui dépasse l’intention des acteurs individuels et qui s’ancre dans la demande de droits égaux pour tous de la part des concerné·e·s. Cette nouvelle approche, basée d’abord sur l’écoute des concerné·e·s, ne plaît pas à tout le monde. Accepter de perdre ses privilèges est un processus douloureux auquel certains refusent de céder. Un moyen de défense efficace est de semer le doute sur la légitimité de la nouvelle méthode. Ainsi, des personnes issues d’une minorité discriminée qui se rassemblent pour défendre leurs droits deviennent des personnes coupables de “communautarisme” rompant avec l’idéal de l’ “universalisme”.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FCPPF000000000162 004-1 BEP Livres / Brochures Bibliothèque interne Documentaires Disponible
Titre : Discrimination, charge et trauma racial : : la santé mentale à l’épreuve du racisme quotidien Type de document : texte imprimé Auteurs : BePax, Auteur Editeur : BePax Importance : 19 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : Alors que l’anti-racisme lutte contre des forces produisant la hiérarchisation, l’exclusion pour faire advenir des sociétés plus égalitaires, on lui reproche des formes de séparatisme. Pourtant, la simple prise de parole publique par des personnes impactées par le racisme les expose à un déchaînement de violence qui, les prive de leur droit à la parole, mais efface également leur vécu.
En dénonçant les inégalités, l’anti-racisme – comme courant de pensée et mouvement social – remet en cause un des fondements de l’organisation sociale. Ce qui le condamne à être relégué à la marge du débat public au prétexte de sa radicalité et de multiples manques (d’objectivité, de maturité, de modération) imputés aux personnes impactées par le racisme voulant prendre part dans un débat qui les concerne.
Ce numéro du Signe des temps se veut une modeste contribution à renverser ce mécanisme en mettant en lumière les effets quotidiens du racisme sur les personnes racisées, leurs rapports aux autres et à leur propre corps.
Démarrant avec le très riche article de Hassina Semah, qui décline le concept de “colonialité” dans ses dimensions historique, systémique, interindividuelle et subjective, nous recouvrerons la mémoire d’un passé encore bien présent. Par le biais d’un monde militant qui se projette comme porteur de progrès social, elle montre la persistance de traces laissées par la période coloniale sur les relations entre des militantes féministes en Belgique.
Le numéro se poursuit par les contributions, saisissantes et éclairantes, de Emmanuelle Nsunda et Estelle Depris. Leurs textes prolongent la description des mécanismes d’exclusion à partir du monde professionnel et au-delà en se basant sur des témoignages et des entretiens approfondis. Elles décrivent avec acuité les ressorts psychiques à travers lesquels opère l’emprise du racisme sur les corps racisés, pour démontrer leur impact néfaste sur leur santé mentale.
Ainsi, Emmanuelle Nsunda nous conscientise sur l’effet cumulatif et démultiplicateur des discriminations et de la “charge raciale” comme charge mentale spécifique sur le vécu de femmes noires au travail. À travers les deux cas qu’elle analyse, elle pointe une condition collective : celle d’une surexposition à des risques psycho-sociaux pour les travailleuses issues de minorités.
Estelle Depris, quant à elle, s’ancre dans le concept de “trauma racial” pour illustrer les effets concrets du racisme dans la manière dont il marque les vécus, les émotions et les comportements des personnes racisées. La charge raciale prend ici la forme d’une peur anticipant ou rejouant la violence et conduisant à l’intériorisation d’une vulnérabilité sociale et physique spécifique en tant que personne racisée.
L’anti-racisme s’attaque souvent aux mots car ils fabriquent notre réalité et cadrent nos actions. En les prononçant, les remettant en question ou en en inventant de nouveaux, les chercheur·se·s et militant·e·s entendent détruire les barrières qui nous empêchent de nous voir et de nous entendre, et d’habiter un monde commun, forcément pluriversel.
Dans ce numéro, la problématique de la santé mentale – déclinée autour des concepts de discrimination, charge et trauma racial – donne à voir combien la violence raciste déchire le corps collectif. Ainsi, ces personnes contribuent à la marche collective vers un horizon de paix et de justice sociale, en s’attaquant aux structures oppressives et aux foyers de violence qui les reproduisent dans notre société.
Bonne lecture !
Discrimination, charge et trauma racial : : la santé mentale à l’épreuve du racisme quotidien [texte imprimé] / BePax, Auteur . - BePax, [s.d.] . - 19 p.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : Alors que l’anti-racisme lutte contre des forces produisant la hiérarchisation, l’exclusion pour faire advenir des sociétés plus égalitaires, on lui reproche des formes de séparatisme. Pourtant, la simple prise de parole publique par des personnes impactées par le racisme les expose à un déchaînement de violence qui, les prive de leur droit à la parole, mais efface également leur vécu.
En dénonçant les inégalités, l’anti-racisme – comme courant de pensée et mouvement social – remet en cause un des fondements de l’organisation sociale. Ce qui le condamne à être relégué à la marge du débat public au prétexte de sa radicalité et de multiples manques (d’objectivité, de maturité, de modération) imputés aux personnes impactées par le racisme voulant prendre part dans un débat qui les concerne.
Ce numéro du Signe des temps se veut une modeste contribution à renverser ce mécanisme en mettant en lumière les effets quotidiens du racisme sur les personnes racisées, leurs rapports aux autres et à leur propre corps.
Démarrant avec le très riche article de Hassina Semah, qui décline le concept de “colonialité” dans ses dimensions historique, systémique, interindividuelle et subjective, nous recouvrerons la mémoire d’un passé encore bien présent. Par le biais d’un monde militant qui se projette comme porteur de progrès social, elle montre la persistance de traces laissées par la période coloniale sur les relations entre des militantes féministes en Belgique.
Le numéro se poursuit par les contributions, saisissantes et éclairantes, de Emmanuelle Nsunda et Estelle Depris. Leurs textes prolongent la description des mécanismes d’exclusion à partir du monde professionnel et au-delà en se basant sur des témoignages et des entretiens approfondis. Elles décrivent avec acuité les ressorts psychiques à travers lesquels opère l’emprise du racisme sur les corps racisés, pour démontrer leur impact néfaste sur leur santé mentale.
Ainsi, Emmanuelle Nsunda nous conscientise sur l’effet cumulatif et démultiplicateur des discriminations et de la “charge raciale” comme charge mentale spécifique sur le vécu de femmes noires au travail. À travers les deux cas qu’elle analyse, elle pointe une condition collective : celle d’une surexposition à des risques psycho-sociaux pour les travailleuses issues de minorités.
Estelle Depris, quant à elle, s’ancre dans le concept de “trauma racial” pour illustrer les effets concrets du racisme dans la manière dont il marque les vécus, les émotions et les comportements des personnes racisées. La charge raciale prend ici la forme d’une peur anticipant ou rejouant la violence et conduisant à l’intériorisation d’une vulnérabilité sociale et physique spécifique en tant que personne racisée.
L’anti-racisme s’attaque souvent aux mots car ils fabriquent notre réalité et cadrent nos actions. En les prononçant, les remettant en question ou en en inventant de nouveaux, les chercheur·se·s et militant·e·s entendent détruire les barrières qui nous empêchent de nous voir et de nous entendre, et d’habiter un monde commun, forcément pluriversel.
Dans ce numéro, la problématique de la santé mentale – déclinée autour des concepts de discrimination, charge et trauma racial – donne à voir combien la violence raciste déchire le corps collectif. Ainsi, ces personnes contribuent à la marche collective vers un horizon de paix et de justice sociale, en s’attaquant aux structures oppressives et aux foyers de violence qui les reproduisent dans notre société.
Bonne lecture !
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FCPPF000000000163 004-1 BEP Livres / Brochures Bibliothèque interne Documentaires Disponible
Titre : Grand remplacement ou grand fantasme ? : Des réponses pour déconstruire Type de document : texte imprimé Auteurs : BePax, Auteur Editeur : BePax Importance : 42 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : “Ils sont partout!”, “On nous musulmanise!”, “Rendez-nous notre Père Fouettard!”, autant de manifestations du fantasme d'un remplacement des populations blanches européennes par des populations dites “étrangères”.
En reliant des changements sociétaux des plus divers, les théories d’un grand remplacement offrent une explication peu scientifique, réductrice et naïve, aux évolutions de la société européenne, mais accessible à tous et toutes. Pourtant, ce grand remplacement reste au stade de fantasme, soit au stade d’une vision imaginaire et imaginée du réel, structurée en un scénario simple, révélant la facette islamophobe et raciste de ses partisan·e·s.
Cette étude propose d’aborder le fantasme du “grand remplacement” de façon pédagogique à travers une série de 13 chapitres courts abordant séparément ces différentes situations avancées comme “preuves” d’un remplacement démographique. D’autres situations trouveraient certainement leur place dans cette étude mais par soucis de lisibilité et de longueur, nous avons opté pour les propos qui nous semblaient les plus répandus. Ces courtes analyses apportent autant d’éléments permettant de déconstruire, pas à pas, l’idée d’une disparition des populations européennes au profit de populations étrangères.
Tout au long de cet ouvrage, la parole est laissée à différent·e·s intervenant·e·s, chercheures·euses, militant·e·s, acteurs·trices du monde associatif ou du secteur marchand, s’exprimant sur des sujets précis au cours d’entretiens individuels. Les points de vue de Corinne Torrekens, Ghaliya Djelloul, Fatima Llouch, Michael Privot, Caroline Sägesser, Thomas Peeters, Mireille Tsheusi-Robert, Benoît Remiche et Jean-François Grégoire se croisent, convergent ou divergent, et permettent d’amener plus de complexité et d’ampleur à ce travail.
Cette étude se lit comme un manuel de déconstruction, argument après argument, offrant aux lecteur·trice·s des pistes de compréhension et des réponses à mobiliser face aux tenants de telles théories fantasmées.
Publics cibles
Ce manuel s’adresse à toute personne curieuse d’apprendre et de mieux cerner ce qu’on entend par « théorie du grand remplacement ». Et toute personne désireuse d’acquérir des connaissances pour répondre aux tenants de discours remplacistes.
Son aspect didactique en fait un manuel utilisable auprès de différents publics (notamment le public jeune, à partir des secondaires) mais aussi tout public séduit par l’idée d’un remplacement démographique.Note de contenu : Table des matières
AVANT-PROPOS
“ILS SONT PARTOUT !”
La question des chiffres
Comment expliquer cet écart entre la perception de la réalité et la réalité elle-même ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
DES QUARTIERS MUSULMANS À BRUXELLES ?
Le “croissant pauvre”
Pourquoi une telle densité de population ?
Pourquoi une concentration musulmane dans le “croissant pauvre” ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
REMPLACÉ·E·S PAR LA NATALITÉ ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
DIS-MOI COMMENT TU T’APPELLES, JE PRÉDIRAI LE “GRAND REMPLACEMENT”
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
UNE ÉCLOSION DE MOSQUÉES ?
Les mosquées, des lieux de radicalisation ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
S’EN PRENDRE AUX CHRÉTIEN·NE·S D’EUROPE ?
De quel vandalisme parle-t-on ?
Une moindre tolérance des populations musulmanes ?
Des musulmans anti-chrétiens ?
Un traitement inégal ? Oui, mais en faveur de la communauté catholique.
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
LA CROIX DE SAINT-NICOLAS, VACANCES SCOLAIRES, PLAISIRS D’HIVERS, … LES TRADITIONS S’ENVOLENT ?
La Croix de Saint-Nicolas
Noms des vacances scolaires
Sapin de Noël
Marché de Noël
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
RENDEZ-NOUS PÈRE FOUETTARD !
Le point de vue de Mireille Tsheusi-Robert, fondatrice de Bamko
QUAND “LE TERROIR” REÇOIT LE LABEL HALAL
Le marché halal, un marché lucratif.
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
DES MIGRANTS EN MASSE ?
D’où viennent ces images de migrant·e·s regroupé·e·s aux frontières ?
L’ÉMERGENCE DE L’”ISLAMOLUCIDITÉ”…
L’antiracisme
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
L’islamologie comme soft-power ?
Le point de vue de Benoît Remiche, directeur de Tempora
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
12 LITTÉRATURE REMPLACISTE, POURQUOI PLAÎT-ELLE TANT ?
Extraits : Le camp des saints
Extraits du livre “Soumission”
Extrait de “2084. La fin du monde”
Pourquoi les romans d’anticipation teintés d’islamophobie plaisent autant ?
Le point de vue de Jean-François Grégoire, prêtre et docteur en philologie
EN GUISE DE CONCLUSIONGrand remplacement ou grand fantasme ? : Des réponses pour déconstruire [texte imprimé] / BePax, Auteur . - BePax, [s.d.] . - 42 p.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : “Ils sont partout!”, “On nous musulmanise!”, “Rendez-nous notre Père Fouettard!”, autant de manifestations du fantasme d'un remplacement des populations blanches européennes par des populations dites “étrangères”.
En reliant des changements sociétaux des plus divers, les théories d’un grand remplacement offrent une explication peu scientifique, réductrice et naïve, aux évolutions de la société européenne, mais accessible à tous et toutes. Pourtant, ce grand remplacement reste au stade de fantasme, soit au stade d’une vision imaginaire et imaginée du réel, structurée en un scénario simple, révélant la facette islamophobe et raciste de ses partisan·e·s.
Cette étude propose d’aborder le fantasme du “grand remplacement” de façon pédagogique à travers une série de 13 chapitres courts abordant séparément ces différentes situations avancées comme “preuves” d’un remplacement démographique. D’autres situations trouveraient certainement leur place dans cette étude mais par soucis de lisibilité et de longueur, nous avons opté pour les propos qui nous semblaient les plus répandus. Ces courtes analyses apportent autant d’éléments permettant de déconstruire, pas à pas, l’idée d’une disparition des populations européennes au profit de populations étrangères.
Tout au long de cet ouvrage, la parole est laissée à différent·e·s intervenant·e·s, chercheures·euses, militant·e·s, acteurs·trices du monde associatif ou du secteur marchand, s’exprimant sur des sujets précis au cours d’entretiens individuels. Les points de vue de Corinne Torrekens, Ghaliya Djelloul, Fatima Llouch, Michael Privot, Caroline Sägesser, Thomas Peeters, Mireille Tsheusi-Robert, Benoît Remiche et Jean-François Grégoire se croisent, convergent ou divergent, et permettent d’amener plus de complexité et d’ampleur à ce travail.
Cette étude se lit comme un manuel de déconstruction, argument après argument, offrant aux lecteur·trice·s des pistes de compréhension et des réponses à mobiliser face aux tenants de telles théories fantasmées.
Publics cibles
Ce manuel s’adresse à toute personne curieuse d’apprendre et de mieux cerner ce qu’on entend par « théorie du grand remplacement ». Et toute personne désireuse d’acquérir des connaissances pour répondre aux tenants de discours remplacistes.
Son aspect didactique en fait un manuel utilisable auprès de différents publics (notamment le public jeune, à partir des secondaires) mais aussi tout public séduit par l’idée d’un remplacement démographique.Note de contenu : Table des matières
AVANT-PROPOS
“ILS SONT PARTOUT !”
La question des chiffres
Comment expliquer cet écart entre la perception de la réalité et la réalité elle-même ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
DES QUARTIERS MUSULMANS À BRUXELLES ?
Le “croissant pauvre”
Pourquoi une telle densité de population ?
Pourquoi une concentration musulmane dans le “croissant pauvre” ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
REMPLACÉ·E·S PAR LA NATALITÉ ?
Le point de vue de Ghaliya Djelloul, sociologue au CISMOC
DIS-MOI COMMENT TU T’APPELLES, JE PRÉDIRAI LE “GRAND REMPLACEMENT”
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
UNE ÉCLOSION DE MOSQUÉES ?
Les mosquées, des lieux de radicalisation ?
Le point de vue de Corinne Torrekens, politologue à l’ULB
S’EN PRENDRE AUX CHRÉTIEN·NE·S D’EUROPE ?
De quel vandalisme parle-t-on ?
Une moindre tolérance des populations musulmanes ?
Des musulmans anti-chrétiens ?
Un traitement inégal ? Oui, mais en faveur de la communauté catholique.
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
LA CROIX DE SAINT-NICOLAS, VACANCES SCOLAIRES, PLAISIRS D’HIVERS, … LES TRADITIONS S’ENVOLENT ?
La Croix de Saint-Nicolas
Noms des vacances scolaires
Sapin de Noël
Marché de Noël
Le point de vue de Caroline Sägesser, historienne et chercheuse au CRISP
RENDEZ-NOUS PÈRE FOUETTARD !
Le point de vue de Mireille Tsheusi-Robert, fondatrice de Bamko
QUAND “LE TERROIR” REÇOIT LE LABEL HALAL
Le marché halal, un marché lucratif.
Le point de vue de Fatima Llouh, co-fondatrice de TIQAH
DES MIGRANTS EN MASSE ?
D’où viennent ces images de migrant·e·s regroupé·e·s aux frontières ?
L’ÉMERGENCE DE L’”ISLAMOLUCIDITÉ”…
L’antiracisme
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
L’islamologie comme soft-power ?
Le point de vue de Benoît Remiche, directeur de Tempora
Le point de vue de Michael Privot, directeur d’ENAR
12 LITTÉRATURE REMPLACISTE, POURQUOI PLAÎT-ELLE TANT ?
Extraits : Le camp des saints
Extraits du livre “Soumission”
Extrait de “2084. La fin du monde”
Pourquoi les romans d’anticipation teintés d’islamophobie plaisent autant ?
Le point de vue de Jean-François Grégoire, prêtre et docteur en philologie
EN GUISE DE CONCLUSIONExemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FCPPF000000000161 004-1 BEP Livres / Brochures Bibliothèque interne Documentaires Disponible
Titre : Racisme - Antiracisme : nouveaux habits - nouveaux concepts Type de document : texte imprimé Auteurs : BePax, Auteur Editeur : BePax Importance : 15 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : Si le racisme est quelque chose qui tend à perdurer,
les formes qu’il revêt ou le vocabulaire qu’il utilise
semblent, eux, beaucoup plus changeants. L’ex-
trême-droite, tout en conservant un fond inchangé, n’utilise
plus forcément les mêmes éléments de langage qu’il y
a trente ans. Cette souplesse de vocabulaire s’explique
en partie par le caractère moralement condamnable du
racisme, qui conduit les discours racistes à évoluer afin
de ne jamais être perçus comme tels. Si dans les années
80, Jean-Marie Le Pen se sentait autorisé à parler de
« bougnoul », ce serait maintenant inconcevable. C’est
donc d’autres attributs de langages et d’autres concepts
qui sont mis en avant. Un concept raciste qui a le vent
en poupe et fait de plus en plus parlé de lui, est celui
de « grand remplacement ». Cette idée, promue par
le Français Renaud Camus, s’est essaimée à travers
le monde jusqu’à servir de motivation au terroriste
suprématiste blanc qui a commis l’attentat contre deux
mosquées de Christchurch. Anne-Claire Orban et Edgar
Szoc reviennent sur la généalogie du concept dans le
premier article de ce numéro.
Mais si le racisme sait se montrer imaginatif pour
continuer à avancer masqué, le mouvement antiraciste
n’est pas en reste dans les réponses qu’il y apporte. Et
ces dernières années ont été marquées par une réelle
vitalité de l’antiracisme dans le renouvellement de ses
concepts et de ses grilles de lecture. D’une approche
« morale » de la question du racisme, la société civile
antiraciste tente de faire évoluer l’approche vers une
lecture systémique du problème. Et tente de s’armer de
concepts servant d’autant de lunettes qui permettent
ensuite de lire des réalités jusque-là trop peu visibles.
Nous allons explorer dans ce numéro trois approches :
Aïda Yancy, historienne spécialisée dans les questions
de race, de genre, d’orientation sexuelle, d’oppression et
de domination sociale, nous parlera d’abord du concept
d’intersectionnalité. Bien que déjà formellement ancien,
il avait été proposé en 1989 dans un article par Kimberlé
Crenshaw, afro-féministe américaine, il connaît un regain
d’intérêt depuis plusieurs années. Ce regain ne va pas
sans parfois conduire à vider le terme de sa substance,
à dé-radicaliser l’apport de l’outil. C’est notamment
contre cette tendance que l’autrice alertera. Ensuite,
nous aborderons la question des discours de haine. Bien
que ceux-ci soient loin d’être nouveaux, la lutte pour les
contrer a connu un tournant majeur avec l’avènement
d’internet. Julia Mozer essaiera de baliser la question
à partir de son importante expertise en la matière : elle
travaille précisément sur la question des discours de
haine au sein du CEJI (contribution juive pour une Europe
inclusive). Enfin, le dernier article est l’œuvre de Nicolas
Rousseau, travailleur au sein de BePax, et qui en 2019
s’est attelé à la rédaction d’une étude sur le concept de
blanchité. Quand durant des décennies la lutte antiraciste
a limité son étude à un focus sur les populations qui
subissaient celui-ci, il devient maintenant urgent d’inver-
ser le regard pour comprendre quel
rapport au monde le fait d’être
blanc développe. J’espère que
ces articles, de qualité, sauront
rencontrer votre intérêt.
Bonne lecture et bon été !Racisme - Antiracisme : nouveaux habits - nouveaux concepts [texte imprimé] / BePax, Auteur . - BePax, [s.d.] . - 15 p.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 004-1 Société - Discriminations et stéréotypes (Racisme, xénophobie, etc.) Résumé : Si le racisme est quelque chose qui tend à perdurer,
les formes qu’il revêt ou le vocabulaire qu’il utilise
semblent, eux, beaucoup plus changeants. L’ex-
trême-droite, tout en conservant un fond inchangé, n’utilise
plus forcément les mêmes éléments de langage qu’il y
a trente ans. Cette souplesse de vocabulaire s’explique
en partie par le caractère moralement condamnable du
racisme, qui conduit les discours racistes à évoluer afin
de ne jamais être perçus comme tels. Si dans les années
80, Jean-Marie Le Pen se sentait autorisé à parler de
« bougnoul », ce serait maintenant inconcevable. C’est
donc d’autres attributs de langages et d’autres concepts
qui sont mis en avant. Un concept raciste qui a le vent
en poupe et fait de plus en plus parlé de lui, est celui
de « grand remplacement ». Cette idée, promue par
le Français Renaud Camus, s’est essaimée à travers
le monde jusqu’à servir de motivation au terroriste
suprématiste blanc qui a commis l’attentat contre deux
mosquées de Christchurch. Anne-Claire Orban et Edgar
Szoc reviennent sur la généalogie du concept dans le
premier article de ce numéro.
Mais si le racisme sait se montrer imaginatif pour
continuer à avancer masqué, le mouvement antiraciste
n’est pas en reste dans les réponses qu’il y apporte. Et
ces dernières années ont été marquées par une réelle
vitalité de l’antiracisme dans le renouvellement de ses
concepts et de ses grilles de lecture. D’une approche
« morale » de la question du racisme, la société civile
antiraciste tente de faire évoluer l’approche vers une
lecture systémique du problème. Et tente de s’armer de
concepts servant d’autant de lunettes qui permettent
ensuite de lire des réalités jusque-là trop peu visibles.
Nous allons explorer dans ce numéro trois approches :
Aïda Yancy, historienne spécialisée dans les questions
de race, de genre, d’orientation sexuelle, d’oppression et
de domination sociale, nous parlera d’abord du concept
d’intersectionnalité. Bien que déjà formellement ancien,
il avait été proposé en 1989 dans un article par Kimberlé
Crenshaw, afro-féministe américaine, il connaît un regain
d’intérêt depuis plusieurs années. Ce regain ne va pas
sans parfois conduire à vider le terme de sa substance,
à dé-radicaliser l’apport de l’outil. C’est notamment
contre cette tendance que l’autrice alertera. Ensuite,
nous aborderons la question des discours de haine. Bien
que ceux-ci soient loin d’être nouveaux, la lutte pour les
contrer a connu un tournant majeur avec l’avènement
d’internet. Julia Mozer essaiera de baliser la question
à partir de son importante expertise en la matière : elle
travaille précisément sur la question des discours de
haine au sein du CEJI (contribution juive pour une Europe
inclusive). Enfin, le dernier article est l’œuvre de Nicolas
Rousseau, travailleur au sein de BePax, et qui en 2019
s’est attelé à la rédaction d’une étude sur le concept de
blanchité. Quand durant des décennies la lutte antiraciste
a limité son étude à un focus sur les populations qui
subissaient celui-ci, il devient maintenant urgent d’inver-
ser le regard pour comprendre quel
rapport au monde le fait d’être
blanc développe. J’espère que
ces articles, de qualité, sauront
rencontrer votre intérêt.
Bonne lecture et bon été !Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FCPPF000000000164 004-1 BEP Livres / Brochures Bibliothèque interne Documentaires Disponible